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Qu’est-ce que le management des risques ?

Aujourd’hui, les entreprises ne veulent rien laisser au hasard pour développer leur activité. Quand on veut produire de la qualité ou être performant sur le marché, il faut développer différentes stratégies : commerciale, politique, opérationnelle… De plus en plus, les sociétés font appel à des cabinets d’experts ou des consultants pour du management de risques.

Comment définir ce qu’est le risque ?

Pour commencer, le risque est un danger potentiel qu’il est nécessaire d’identifier de manière très précise. Sa définition est intrinsèquement liée à la potentialité qu’il se produise, à sa probabilité, ce qui fait qu’il est redouté. La gravité de celui-ci s’évalue sur l’importance des conséquences si un tel événement venait à se produire, mais aussi de son acceptabilité. De là, il est nécessaire de se poser une question : est-ce que la probabilité et la gravité de ce risque sont de nature à le rendre acceptable ?

Les différents types de risques à surveiller

Généralement, on considère qu’il y a trois types de risques à envisager et à surveiller. Pour commencer, il y a ce que l’on appelle le risque stratégique. Il découle de la prise de décisions de la définition de certaines orientations au sein d’une organisation, mais il peut être aussi issu de facteurs externes. Il est donc important ici de surveiller la stratégie, la gouvernance. Ensuite, il existe des risques que l’on dit opérationnels, qui impactent la capacité d’une organisation à atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés, sa capacité de production ou bien sa force commerciale. Celui-ci est davantage lié à la prise de décisions et aux politiques qui sont mises en place. Enfin, il y a ce que l’on appelle un risque environnemental qui est d’origine externe. Celui-ci est plutôt lié à un changement de conjoncture qui peut être de plusieurs ordres (politique, juridique, économique, social, et même écologique).

Dans quels cas la gestion des risques s’impose-t-elle ?

Les experts en management des risques interviennent dans de nombreux domaines et auprès de différentes structures. Par exemple, ils peuvent avoir à conseiller des collectivités locales ou les services de l’État sur différents types de projets (aménagement, urbanisme, politique, santé, transport…). Mais c’est surtout auprès des entreprises qu’ils travaillent le plus et notamment les grandes et très grandes entreprises. Néanmoins, il n’est pas rare que des sociétés de taille moyenne aient recours aujourd’hui à des consultants indépendants pour obtenir des conseils en stratégie et en matière de finance.

La gestion des risques en trois étapes

Les experts dans le domaine du management des risques procèdent généralement en trois étapes.

L’identification des risques

Pour commencer, les consultants spécialisés commencent par analyser l’ensemble des facteurs susceptibles de constituer un risque pour l’organisation. Cela implique un audit interne complet pour évaluer la situation de l’intérieur puis une analyse de l’environnement à travers une étude précise du marché. Cela permettra de déterminer à la fois la nature du risque, mais aussi de les classer en fonction de la typologie évoquée précédemment (risques stratégiques, risques opérationnels et risques environnementaux).

L’évaluation de la gravité des risques

En fonction du rapport probabilité/gravité, il sera possible de classer les différents types de risques identifiés sur une échelle de 1 à 4. Pour cela, on crée une matrice de criticité sous la forme d’un tableau, et où l’on va attribuer une note à chaque risque. Pour cela, on va s’aider notamment des tableaux des normes ISO qui ont été élaborés dans différents domaines. Ensuite, les experts vont développer une analyse plus profonde sur la criticité inhérente et sur la criticité résiduelle, c’est-à-dire le risque subsistant après le traitement. Il est également nécessaire de distinguer ceux qu’il faut traiter en priorité.

La maîtrise du risque

C’est l’étape la plus importante, car elle va permettre de mettre en place des dispositifs préventifs au sein de l’organisation. Quel que soit le domaine d’activité (santé, travail, production, construction, artisanat, services, technologies…), il existe des contrôles de qualité et des certifications. C’est aussi le cas lorsque l’on met en place des actions de formation des employés (pour la manipulation d’une machine ou d’un engin à moteur par exemple). Les mesures préventives peuvent aussi inclure la mise en place de processus à suivre pour limiter le risque de survenance d’un problème. Dans les hôpitaux, des protocoles de soin et de nettoyage ont été mis en place pour éviter l’apparition d’infections nosocomiales. Les experts peuvent aussi vous conseiller de l’éviter tout simplement en suspendant une action. Cela peut-être par exemple l’interdiction d’utilisation pure et simple d’un produit, ou au-delà d’une certaine date.

Ensuite, lorsque les mesures préventives n’ont pas suffi à écarter un risque, il sera alors question de mettre en place des actions correctives pour en diminuer les conséquences. Par exemple, l’utilisation d’une machine représente un risque de blessure grave. Le port d’un équipement de sécurité ne réduit pas le risque de survenance d’un problème, mais il permet d’en atténuer les effets.

Les actions palliatives quant à elles consistent à transférer le risque vers un tiers. C’est le rôle des assurances par exemple. Enfin, il y a des risques que l’on dit acceptés, car ils ont une importance moindre. C’est le cas d’un coiffeur ou d’une coiffeuse qui accepte d’utiliser des produits à base d’ammoniaque ou d’un peintre qui préfère travailler sans gants.

Quoi qu’il arrive, il est important de bien s’entourer et de profiter des conseils des meilleurs experts dans ce domaine.

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